September 1, 2024

Chandernagore and France: Franco-Indian cultural heritage and mutual traditions

LOKOGANDHAR ISSN : 2582-2705
Indigenous Art & Culture

Ms. Jayati Dasgupta, Research Scholar, Visva Bharati University, Santiniketan,

Abstract 

Colonisation, decolonisation and postcolonial negotiations are political and diplomatic processes. But during this regime of colonisation the cultural exchange is like an undercurrent of a river, which leaves its impression even long after decolonisation. Chandernagore, a former French colony went under this cultural experience long back. Bus still the remnants of the past murmurs in every corner of this city. In language, education, literature, architecture, lifestyle even today we can observe the influence of French colonisation. This paper intends to portray and analyse this spacio-temporal journey from past to present. It will focus on the writings, descriptions of French travellers in Chandernagore, their regard, how they have seen this city? And then, how the city and its cultural milieu has changed into a melting pot of two cultures. French colonisers believed in assimilation of their colonised subjects. In Chandernagore this assimilation has successfully become a symbiotic association between the two cultures. This paper will show the evidences to show how till date this amical cultural exchange is going on. Preserving this cultural heritage is utmost important and in Chandernagore these endeavours are going on relentlessly. This paper will also portray some nuances of nostalgia for Chandernagore for the French people, even today. My paper will show that franco-Indian relation a travers la langue, la literature et la culture still reverberates in this French establishment as well as in French minds.

Key words: cultural exchange, heritage preservation, franco-Indian relation, postcolonial amity, mutual exchange

Résumé

La colonisation, la décolonisation et les négociations post-coloniales sont des processus politiques et diplomatiques. Mais sous ce régime de colonisation, l’échange culturel est comme le courant sous-jacent d’un fleuve, qui laisse son impression longtemps même après la décolonisation. Chandernagor, une ancienne colonie française a vécu cette expérience culturelle il y a longtemps. Par conséquent, encore les vestiges du passé murmurent dans les coins de cette ville. Dans le domaine de la langue, l’éducation, la littérature, l’architecture, le style de vie, nous pourrions encore sentir l’influence de la colonisation française. Cet article vise à décrire et analyser ce voyage spatio-temporel du passé au présent. Il s’intéressera aux écrits, aux descriptions des voyageurs français à Chandernagor, à leurs regards, comment ont-ils vu cette ville ? Et puis, comment la ville et son milieu culturel se sont transformés dans un creuset de deux cultures. Les colonisateurs français croyaient à « l’assimilation » de leurs sujets colonisés. À Chandernagor, cette « assimilation » est devenue avec succès une association symbiotique entre les deux cultures. Cet article va fournir les références en montrant comment jusqu’à présent cet échange culturel amical se déroule. La préservation de ce patrimoine culturel est obligatoire et à Chandernagor, ces efforts se poursuivent sans relâche. Cet article aimerait présenter également certaines nuances de nostalgie de « Chandernagor » chez les Français, même aujourd’hui. Mon article voudrait démontrer la relation franco-indienne à travers la langue, la littérature et la culture résonne encore dans cet establishment français ainsi que dans les esprits français réciproquement.

Mots clés : échange culturel, préservation du patrimoine, relation franco-indienne, amitié

Post-coloniale, échange mutuel, assimilation

L’Introduction :

Dès le 17ème siècle les Français commençaient à aventurer dans l’océan indien à la recherche d’exotisme, des épices comme la vanille, le clou de girofle, la muscade, le poivre, de pierres précieux, etc. En 1687, Deslandes a reçu l’approbation de commerce en Bengale, en Bihâr et en Odisha en payant 40.000 au gouvernement mogol d’Aurangzeb.

Mais ce n’est pas seulement leurs avidités pour ce terrain, ou le profit, ou la souveraineté, mais c’est aussi cette espèce de pouvoir intellectuel, la philosophie, l’ethnologie et la sociologie ce qu’on pourrait appeler « l’orientalisme ». L’Orient a servi toujours comme«le muse » à la poésie lyrique, aux œuvres d’imagination, aux romans même réels pour Chateaubriand, Lane, Lamartine, Burton, Disraeli ou Nerval. Auparavant, Paris était comme le centre éminent de l’étude sanskrite pendant les premières dix années du IXème siècle. Même Napoléon s’est intéressé à Orient.

On trouve la première référence du nom de « Chandernagore » dans la lettre écrite au Directeur de la compagnie française des Indes signé par François Martin, Deslandes et Pelée, le 21 novembre 1691. « Chandernagore » est établie en 1692, avec la permission du Nawab Shaista Khan, le gouverneur mogol du Bengale. Lorsque le 16 août 1731, Joseph François Dupleix s’installe à Pondichéry, il devient l’administrateur en chef de Chandernagore. Le colonel Robert Clive de la compagnie anglaise des Indes Orientales et l’amiral Watson de l’armée britannique attaquaient et raser cette ville au sol, le 23 mars 1757.De nouveau en 1664 il y avait la création de « la compagnie française des Indes Orientales (CFIO) » et l’ouverture des comptoirs de Pondichéry (1674) et de Chandernagor (1688).

« Chandernagore, située au sud sur le même bras du Gange, commerce en velours, camelot, indigo, salpêtre et rhubarbe. Les Français y ont un établissement ».[1]

La ville « Chandernagore » ne semble pas avoir existé avant d’arrivée des Français, mais comme le « Calcutta », elle est aussi, un amalgame de trois villages au bord du Gange, Borokishanpur, Khalisani et Gondalpara, (comme la ville de Calcutta a grandi sous la domination britannique avec Sutanuti, Calcutta et Govindapur) à l’occasion d’un référendum organisé le 19 juin 1949, la population de Chandernagor se prononce en faveur du rattachement de la ville à l’Inde, qui prend en charge l’administration du territoire dès le 2 mai 1950. Un autre nom de Chandernagore, c’est « Farashdanga » (« Forashi » désignes « les Français » en bengali).[2]

Le premier administrateur indien, Basanta Kumar Banerjee, a été nommé par le gouvernement de l’Inde pour prendre en charge Chandernagore, à la suite de Georges H. Tailleur, le dernier administrateur français, conformément à l’accord indo-français le 18 avril 1950, à « Writers’ building », Calcutta a été lieu.

Ainsi, avec cette brève histoire coloniale, nous pouvons comprendre une longue liaison coloniale de Chandernagore avec l’époque française. Mais à cette époque, parallèlement aux échanges politiques et diplomatiques, un échange culturel continu a eu lieu et existe encore aujourd’hui. L’existence française déborde encore dans cette ville et bien sûr cette présence est réciproque d’une certaine mesure dans la vie des Français aussi. Leur départ marque leur nostalgie pour cette ville et sa présence profonde.

Albert Memmi a décrit dans son œuvre la plus connue, préfacé par Jean-Paul Sartre, Portrait du colonisé, précédé du portrait du colonisateur, publié en 1957: le portrait du ‘colonisateur’, comme privilégié, mais quand même « usurpateur ». Il y a une souffrance et d’une contradiction toujours, d’un mépris de soi, d’un « complexe de Néron ». Le portrait de ‘colonisé’ est toujours sombre, dépourvu, soumis et humilié, déshumanisé qui lutte toujours pour la liberté.[3] Mais ce n’est pas vrai dans le cas de Chandernagor, ici les colonisateurs ont utilisé la politique d’« assimilation» des sujets colonisés. Ils ont participé avec les indigènes pour plusieurs occasions et leur ont donné la priorité, mêmes les droits comme les citoyens français et réalisaient leurs propres intérêts. Selon Bradeley-Birt, les Britanniques sont venues en Inde pour en tirer les profits, mais les Français voulaient connaître l’Inde plus profondément.La connexion intérieure de cette ville avec la France dans les domaines de l’art, de la culture et de la littérature est inséparables dans tous les aspects. Dans le livre « Three Frenchmen in Bengale”, la ruine commerciale des colonies françaises en 1757 », nous pouvons témoigner du passé glorieux de Chandernagor en ruine après la dévastation de Robert Clive. C’était un centre commercial éminent. A cette époque la Chandernagore était comme un centre de commerce français qui a soutenu le commerce avec Bassora, la Chine, Pégou (maintenant Bago, une ville de Birmanie), Djedda, le Tibet, etc. Chandernagore était plus grand que Calcutta au niveau du commercer. On l’appelait « le grenier de l’est », le marché de Lakshmiganj était autrefois le plus grand entrepôt de riz de l’Inde, « la grange du Bengale ».

Cet article va jeter la Lumière a l’existence réciproque des Français même longtemps après la décolonisation dans la vie des citoyens de Chandernagor et la présence de la nostalgie, les longueurs mêmes aujourd’hui des Français pour cette ville. En 1664, la Compagnie des Indes françaises (La Compagnie des Indes occidentales) a construit sous le ministère de M. Colbert, le « Fort d’Orleans » (1696-97). C’était beaucoup plus puissant et prospère que le Fort William qui a entièrement détruit et rasée aux terres par Clive avec l’aide du traître Lt. Tereno avec des navires de combat d’arbres nommés “kent”, “tigre”, “Salsbery”. Sinon peut-être la bataille de Plassey aurait pu être évitée.

Les Français ont construit de nombreux bâtiments, en particulier dans la ville blanche de Chandernagore, sur le plan architectural, qui sont très similaires aux bâtiments français en France, par exemple :

Un des premiers était le Fort d’Orléans et la Maison Ghiretta (bureau et résidence de l’administrateur de Chandernagore). Plus tard, la cathédrale de Sacré Cœur et l’église Saint Louis, Hôtel de Paris, l’Institut de Chandernagore, etc. étaient faits construits. La Porte de la Liberté (Forashi Gate) est aussi un monument intéressant à voir. L’architecture des bâtiments et plusieurs endroits de Chandernagor nous rappelons la similitude avec de nombreux bâtiments et endroits célèbres de la France.

On peut entrevoir dans « l’institut »(image-1 Annexure) la réplique du « Château de Blois » en France, « L’architecture abaque » qui est la partie supérieure du chapiteau des colonnes ou des pilastres. Sa fonction principale est de fournir une grande surface d’appui pour recevoir le poids de l’arc ou de l’architrave par des colonnes « toscanes».(Images-2 et 3,Annexure)

En fait, on peut trouver à Chandernagor tous les cinq ordres antiques (styles) d’architecture classique d’origine Grèce qu’on pourrait voir beaucoup en France. Dans “gala kuthi” (image-4, Annexure), “Mondol bari”, la bibliothèque Chandernagore, les colonnes corinthiens et les colonnes composites ornemental sculpté sont présentes comme, « La Madeleine », Paris. Dans l’Institute colonnes doriques sont encore visibles.(Image-1, Annexure)

L’horloge de la tour d’horloge a été fabriquée à Paris, en 1841. La partie supérieure de l’arc de triomphe ressemble à ce monument de Joraghat. Les pavillons élégants se composent des colonnes avec des stucs décoratifs de la tête de l’éléphant et de design floral en reflétant l’architecture rococo.(Image-5 Annexure)

Les dômes des « invalides » Paris, « Université Panthéon » Sorbonne Paris et de la bibliothèque de Chandernagor, représentent fortement l’architecture néoclassique. Les colonnes corinthiennes françaises avec la présence de dieux hindous

Les colonnes de «Galakuthi» représentent, une fusion de styles indigènes hindoue et coloniaux comme les colonnes corinthiennes coexistaient avec l’ornementation des dieux hindous « la déesse kali » « radha-krishna » et. La fusion de l’architecture du bengal et européen est évident dans le temple de « Nandadulal».

Un autre style parisien, légendaires est Écoles des Beaux-arts. C’était une élaboration grandiose dans le style néoclassique plus raffiné. Avec des façades symétriques comme on voit dans l’arc de toit, milieu du Sacré Cœur Chandernagor. L’architecture des Beaux-arts avec des décorations sculpturales rappelle les baroque et rococo français et italiens combinée avec une nuance impressionniste et du réalisme. (Mondol bari). Dans l’architecture française du triangle à la partie centrale du bâtiment est visible partout dans le monde. L’utilisation de dôme a commencé comme dans le Château de Vaux-le-Vicomte pendant l’architecture de la Renaissance française qui a transformé lentement aux dômes néoclassiques.

Aujourd’hui encore, le nom de Chandernagor murmure la nostalgie dans la vie des citoyens français :

Ils ont des bougies, du thé, de meubles au nom de Chandernagor. François Chandernagor, écrivain de ce nom de famille, publie encore des livres à Paris.(image-6 and 7, Annexure)

« Sur les bords chaotiques du Gange, parmi les baobabs, palmiers et flamboyants aux fleurs rouges, Chandernagor remémore le passé florissant des comptoirs français d’Inde……….Chandannagar, mélanges de vestiges occidentaux et de culture indienne. Découvrez notre bougie Chandernagor et son univers olfactif sur notre site internet. »[4]

Qui peut oublier les paroles de la chanson « Chandernagor », Une chanson (1958) de Guy Béart, chantée par Juliette Greco.9 Et aussi par Nino-ferrer.[5]

« Elle avaitelleavait

Un Chandernagor de classe

Elle avaitelleavait

Un Chandernagorrâblé

Pour moi seul pour moi seul

Elle découvraitsescachemires

Sesjardinsses beaux quartiers

Enfin son Chandernagor

Pas question Dans ces conditions

D’abandonner les Comptoirs de l’Inde Elle avait [….] »[6]

Au domaine de la littérature il y avait beaucoup des érudites qui on publies des livres français.KalicharanKarmakar a écrit « Chandernagor et Duplex »,«Chandernagore, from Bondage to Freedom 1900 – 1955 (Chandernagor de l’esclavage à la liberté) »[7] (1900-1955) par SailendranathSen est le testament de la période de la colonisation, « Découvrez Chandernagor (Discover Chandannagar[8] par Dr. Ajit Kumar Mukhopadhay& Kalyan Chakrabortty, sont disponibles maintenant comme les livres électroniques.On peutsiteaussi« Vocabulaire de français, anglais et bengali »par Fortune De Costa. Certains dramaturges remarquablesétaient Hari Narayan Mukhopadhyay, Dr.Khirod Palit, Jodunath Palit, M. Gyansaron Chakraborty, Sachandra Sur qui sontétudierle françaisprofondément.Chandernagor a été célèbre pour le folklore de l’ancien temps, le célèbre chanteur de folklore «Antony Firingi» atteintsarenommée dans cetteville pendant le régimefrançais.

Charuchandra Roy a écrit « La commerce particulière des français », Prankishna Choudhury a jeter la lumière au sujet le plus important par son œuvre en anglais « La nécessité de l’apprendre le français pour les indigènes instruits del’Inde» 

(The Necessity of Learning French by the Educated Natives Of India).

On peut bien sûr mentionner « L’Aventure Solitaire » par Trilochan Das et « Histoire de la littérature française jusqu’à la renaissance » en bengali par Mira Roy. Il y a aussi une thèse présentée à la Faculté des Sciences de l’Université de Strasbourg en 1925 par Brindaban Chandra Mukherjee et un dictionnaire en français, anglais et bengali par Mahendranath Nandy. Mira Roy (1ère femme qui a fait la maîtrise (MA)en français à Chandannagar) a traduit « La Marseillaise » en sanskrit. (Image-8 Annexure)

Au cours de leur séjour à Chandernagore, Jyotirindranath Tagore et Rabindranath Tagore traduisent certaines de leurs chansons et des poèmes en français et aussi quelques œuvres françaises en bengali. Rabindranath Tagore a traduit quatre poèmes de Victor Hugo en bengali et qui font partie de son recueil de poèmes « Bouquet de fleurs étrangères », l’extraits, « Les Contemplations » de Victor Hugo, en 1881 à Chandannagar. Jyotirindranath Tagore a traduit de nombreux drames de Molière comme, « Le Bourgeois Gentilhomme », « Le mariage forcé » etc.

Au milieu de l’éducation, les instituts d’éducations ont été établis: En 1862, « l’Ecole de saint Marie » a été créé. En 1867, Alfred Curjon établit un couvent pour améliorer le système de l’éducation des femmes. On pourrait mentionner la section française de Kanailal Vidyamandir, qui est actuellement l’un des meilleurs établissements d’enseignement de la ville.(Image-9, Annexure)

Harihar Sett était le premier président de la « Ville libre de Chandernagore » (1947), réformateur social et philanthrope. Tout au long de sa vie, il a poursuivi son projet inlassable de recherches sur l’histoire et la culture du Bengale. Il a été récompensé de « Chevalier de la Légion d’Honneur », par le gouvernement français le 29 mai 1934.

“I am happy to visit this historic venue linking the histories and cultures of India and France. I compliment those engaged in preserving this building and its valuable holdings. It needs to evolve into a major centre of research and understanding” -Gopal Krishna Gandhi 2nd September, 2005, former Governor of West Bengal.

La restauration de ces patrimoines sont évidemment importantes et certains travaux sont réalisés comme le cimetière, le rivage, le bâtiment patrimonial du collège de Chandernagore construit par les Français, etc. mais il reste encore beaucoup à faire. La vague de mondialisation et de transformation rapide inonde la ville, effaçant très rapidement tous ses souvenirs du passé. On peut néanmoins observer quelques vestiges existants.

Conclusion :

Au conclure je vais dire, contrairement au reste de l’Inde qui avait été une colonie britannique depuis deux cents ans, Chandernagore a été régné par la France. Elle avait donc une histoire et une identité intéressantes qui ont fasciné les historiens tout au long du monde. Si l’on regarde dans l’histoire de la colonisation française, Chandernagore était sous la domination de Pondichéry dès 1701, malgré cela le gouvernement français en Chandannagar dépensait plus d’argent ce qui prouve son éminence commerciale à cette époque. C’est dommage qu’aujourd’hui plus d’importance soient donnés à Pondichéry et son développement, mais pas à Chandannagar. Même dans le domaine de recherche, Pondichéry occupe la position primordiale, mais pas Chandernagore.C’est aussi une raison principale pour me concentrer sur Chandernagore. Bien que les Français aient été les colonisateurs et nous les colonisés, bien qu’ils aient utilisé nos ressources humaines pour leur commerce, bien qu’ils aient commencé la récolte d’indigo au prix des paysans dépourvus, bien qu’ils aient introduit l’esclavage en Inde, avec les temps ils avaient réalisé leur faute. Avec leur côté sombre, ils avaient les côtés positifs aussi que j’ai essayés de démontrer dans mon article. « Chandernagore » est une ville qui porte sur son corps l’histoire française de 1664 à 1956. (Image-10, Annexure).C’était “la splendeur orientale” et ‘l’exotisme’ qui les ont attirés. Mais lentement, des colonisateurs, ils sont devenus colonisés par la culture, la beauté, l’extase de l’Inde et de Chandernagore. Beaucoup de français se sont mariés et sont restés ici. Ceux qui sont revenus ont partagé et ont cultivé notre culture et notre splendeur en France. Ainsi, Chandannagar a aussi toujours préservé l’essence française, malgré le flux de courant contemporain irrésistible. Par cet article j’ai essayé de montrer que l’existence de l’esprit français ne dépend pas de la présence physique des Français seulement, mais en fait ça dépend de leur contribution vers la société, leur philosophie profonde, avec qui notre philosophie indienne est comme « les deux hémisphères de cerveaux » selon Romain Rolland (L’Inde), qui a touché le fond de notre cœur.C’est une relation symbiotique réciproque. Les touches amicales de français ont augmenté la prospérité de Chandannagar. C’est la cause profonde de la coexistence française virtuellement encore à Chandannagar, malgré une telle infusion de vague moderne dans cette ère de mondialisation. Même aujourd’hui les Français font le va-et-vient dans cette ville. Finalement, si on oublie les barrières entre les pays et entre les continents qui ne sont créées que par les hommes, par rapport d’humanisme, tous les hommes sont égaux dans tous les aspects et le monde est pour tous. Dans ma présentation j’essaie d’évoquer le concept, l’écho d’humanisme avec la version originale du bouddhisme (selon le canon de Pali), l’Antiquité grecque (Démocrite), la philosophie chrétienne (Jésus-Christ, Martin Luther), la philosophie française (Descartes), L’homme de Vitruve, (Léonard De Vinci). Cette ville accepte le modernisme tout de suite comme la France qui a toujours accueilli le nouveau. Chandannagar est la plus célèbre ville du monde pour révolter contre les Anglais, pour donner refuge, protéger et soutenir les nationalistes, les patriotes, les martyrs pendant la bataille d’Indépendance. C’est le cas pareil de la France qui a toujours révolté contre l’oppression et l’injustice (La Révolution française). 

“Perhaps one day Chandernagore will merge into Bengal, but if we do not gratefully remember its tradition, Chandernagore will lose all its glory”. -Sri Chakraborty Rajagopal Acharya, The Governor of India at that time.

La restauration d’un tel patrimoine est de la plus haute importance, de nombreux efforts ont été entrepris comme « Bonjour India »[9]. Une équipe d’experts a lancé l’étude de la promenade Strand sur les rives du Hooghly pour donner forme au protocole d’accord signé entre la France et le gouvernement du Bengale occidental. La restauration de nombreux patrimoines sont déjà réalisés comme le cimetière, la porte de la liberté, le « galakuthi », le bâtiment du patrimoine du Chandernagore Collège, le brin, etc. mais bien d’autres restent à faire.

Références

A French colony that fought the British – The Hindu, le 7 Mai 2024

Chandernagore to hold France’s BonJour festivities,Drimi Chaudhuri, Hindustan Times Kolkata, February 04, 2010. http://www.hindustantimes.com/india-news/kolkata/chandernagore-to-hold-france-s-bon-jour-festivities/article1-505110.aspx,le 2 avril 2014.

French India – Wikipedia, le 6mai 2024.

http://www.chandernagorheritage.com/images/Text_PDF_.pdf dt: le 2 mars 2024

http://fr.wikipedia.org/wiki/Portrait_du_colonis%C3%A9,_pr%C3%A9c%C3%A9d%C3%A9_du_portrait_du_ colonisateur, le 4 mai 2024

http://en.wikipedia.org/wiki/Abacus_(architecture).le 5 mars 2014.

http://blog.ciretrudon.com/2012/04/10/histoire-chandernagor Le 8mai 2024

http://www.amazon.com/Dans-Comptoirs-lInde-Pondich%C3%A9ry-Chandernagor-ebook/dp/B00C9D32DS Le 12 avril 2024.

http://www.mariagefreres.com/boutique/UK/ft+chandernagor-ancient-indian-tea-counters+TA8201.html le 4 mars 2014.

http://www.reseau-asie.com/article-en/les-comptoirs-de-l-inde-pondichery-karikal-mahe-yanaon-etchandernagor/chandernagor,le 5 mars 2024

http://www.amazon.com/chim%C3%A8res-bleues-Chandernagor-M%C3%A9gret Christian/dp/B0000DLR45,le 6 mqi 2014. 15

http://www.uread.com/book/battle-chandannagar-harding-ozihel/9786139954834,le 10 mai 2024.

http://www.worldcat.org/title/chandernagor-un-etablissement-francais-en-inde-18701940/oclc/496178587, le 2 mars 2024

http://www.chandernagorheritage.com/images/Text_PDF_.pdf. le 3 janvier 2024. «On the traces of thChandannagar from bondage to freedom 1900-1955”

http://www.thehindu.com/books/a-french-colony-thatfought-the-british/article3595158.ece,le 4 mars 2024. 7 « DISCOVER CHANDERNAGORE »

 http://www.oocities.org/thetropics/paradise/4243/discoverchandan.html,le 5 mars 2024.e French roots in Chandernagore»

http://institutedechandernagor.gov.in/picture-gallery.htm,le 10 mars 2024

http://www.ina.fr/video/I05332876/nino-ferrer-chandernagor-video.html, le 6mai 2024

Paroles Chandernagor – Guy Béart (parolesmania.com), le 6 mai 2024

Annexure:

Image -1

Image2

[10]

Image-3

Image-4

Le temple d’NandadulalLe Colon corinthien avec les motifs des déesses hindous

Photographie originale prise le 9mai 2014, courtoisie Dr.Indranil Banerjee

Image-5

JoraghatL’Arc de Triomph[11]

Photographie originale prise le 9mai 2014, courtoisie Dr.Indranil Banerjee.

Image-6

Image -7

[12]

Image -8

« La Marseillaise»,traduit en sanskrit par Mme. Mira Ray.«Krishti » juillet 2006.

Image –9

Image-10


[1]Guthrie William en 1805 « Abrégé de la géographie universelle descriptive, historique, industrielle et commerciale ». Pg 534. (Livre numérique Google),Quatrième Édition. A Paris. chez H. Langlois,- 716 pages.

[2]Vincens Émile en 1821, « Exposition raisonnée de la législation commerciale, et examen critique du code de commerce » Pg-488. Tome 3 ème.A Paris chez Barrois L’Ainé

[3]http://fr.wikipedia.org/wiki/Portrait_du_colonis%C3%A9,_pr%C3%A9c%C3%A9d%C3%A9_du_portrait_du_ colonisateur, le 4 mai 2025

[4]http://blog.ciretrudon.com/2012/04/10/histoire-chandernagor Le 8mai 2024.

[5]Paroles Chandernagor – Guy Béart (parolesmania.com), le 6 mai 2024

[6]http://www.ina.fr/video/I05332876/nino-ferrer-chandernagor-video.html, le 6mai 2024

[7]A French colony that fought the British – The Hindu, le 7 mai 2024

[8]http://www.oocities.org/thetropics/paradise/4243/discoverchandan.html,le 5 mars 2014.

[9]Chandernagore to hold France’s BonJourfestivities,Drimi Chaudhuri , Hindustan Times Kolkata, February 04, 2010. http://www.hindustantimes.com/india-news/kolkata/chandernagore-to-hold-france-s-bon-jour-festivities/article1-505110.aspx,le 2 avril 2014.

[10]http://en.wikipedia.org/wiki/Abacus_(architecture).le 5 mars 2014.

[11]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/8d/Paris_July_2011-30.jpg le 6 mars 2014

[12]http://www.maisonsdumonde.com/FR/fr/produits/fiche/buffet-chandernagor-110316.htm le 8 mars 2014