Une étude de la société et les enjeux sociaux dans les romans française et les romans assamais.
M. Samrat Dev Sharma, Research Scholar, Assam University, Silchar
Introduction :
Une société est un groupe organisé d’êtres humains qui vivent ensemble. La société se compose de gens des traditions et des cultures différentes avec des antécédents et des expériences différents. Il faut respecter les sentiments et les émotions de chaque individu. Mais parfois pour des raisons diverses les membres de la société négligent des émotions et refusent d’accepter la nouvelle réalité. La société doit être toujours progressive and ne doit pas être rigide en continuant avec les même pensées et les actions. Avec le progrès du temps, les opinons et les idées des gens changent et nous devons toujours se concentrer sur l’intention et si le motif est dans une bonne direction, il est nécessaire de soutenir et donner la motivation. Mais les mesures progressives sont souvent bloquées par les enjeux sociaux comme la discrimination sociale, les questions de genre, le racisme, la pauvreté, le chômage etc.
Nous savons que la meilleure façon de traiter ces problèmes constitue avec l’aide de la littérature. Le rôle de la littérature dans la société est très vital. L’image de la société se reflète dans la littérature. Les écrivains utilisent la littérature pour exprimer les problèmes de la société ou de leur environnement immédiat. Nous savons bien qu’à travers la littérature, le lecteur se découvre lui-même. Donc, c’est le meilleur outil pour s’exprimer et aussi se sensibiliser parmi les masses. C’est un moyen de lutter contre l’injustice et des autres maux de la société. La lecture développe l’habitude d’exprimer lui-même, changer les opinions, communiquer et aussi participer contre tous les aspects négatifs de la société.
Dans cette étude, je voudrais présenter les observations des auteurs vers la société et les enjeux sociaux comme ils essaient de souligner dans les romans français ‘L’amant’ et ‘Eugénie Grandet’ et les romans assamais ‘ Jibonor Batot’ et ‘ Pitrivitha’. Donc, avec l’aide des personnages principaux du roman, je vais essayer de souligner certains problèmes
Je voudrais commencer avec le roman ‘Eugénie Grandet’ écrit par Honoré de Balzac.
Une brève biographie de l’auteur ‘Honoré de Balzac’.
Honoré de Balzac né à Tours le 20 mai 1799 et un écrivain français. Romancier, dramaturge, critique littéraire, critique d’art, journaliste, il a laissé l’une des plus imposantes œuvres romanesques de la littérature française avec plus de quatre-vingt-dix romans et nouvelles parus de 1829 à 1855, réunis sous le titre La comédie humaine. Il est un maitre du roman français, dont il a abordé plusieurs genres. Il a surtout excellé dans la veine du réalisme, avec notamment Le Père Goriot et Eugénie Grandet.
Le titre d’un roman est un aspect très important et ‘Eugénie Grandet’ comme le nom nous indique, c’est le nom d’une fille et l’histoire tourne autour de sa vie et sa famille. Le roman est une étude de mœurs et décrit de la vie de province. Nous avons une description de la ville de Saumur avec sa vie commerciale et le quotidien de ses habitants.
Le roman Eugénie Grandet est l’un de roman de Balzac qui illustre complètement la soif d’êtres humaines vers l’argent et à acquérir un statut social. En placent le rôle d’Eugénie, la jeune fille en centre, Balzac nous fait pénétrer vers un monde matérialiste. Pour la plupart des personnages dans le roman, le seul objectif est de s’enrichir et l’argent la raison pour toutes les actions.
Dans cette histoire, l’auteur dépeint la maison d’Eugénie le centre de toutes activités immorales et Monsieur Grandet, le père d’Eugénie comme le chef. Il est l’avare qui veut marier sa fille, il essaie pour cela de choisir entre les Cruchot et les Grassins, selon leur fortune et leur servilité. Le personnage de Charles, le neveu de Grandet a démontré qu’il n’y a de place pour l’amour dans ce monde matérialiste. Dans la prétention de l’amour, il lui a pris pour un monde irréaliste seulement pour l’argent et il part chercher la fortune aux Indes, laissant son amante ne vivre que son souvenir.
Il y a des gens dans la société qui peuvent faire tout pour ses propres intérêts et la famille de Cruchot et Grassins sont la vraie représentation qui juste pour l’argent veulent Eugénie à se marier avec leur fils. Donc, les mentalités des gens ont été vraiment exposées par quelques personnages du roman.
Les personnages féminins montrent beaucoup plus larges du sentiment humain et le désir. Il est possible d’observer qu’elles sont plus capables pour l’amour, la loyauté famille, la dévotion religieuse etc. Eugenie, confrontée à la fois à l’avarice de son père et a l’infidélité de son amant, se forge une idée de l’existence qui se reflètera dans ses choix futurs.
Le désir d’être riche, ayant un certain statut social a franchi toutes les limites. Les relations sociales et les relations amoureuses ont été considéré comme acquis et nous pouvons les observer à travers de l’histoire. Balzac a placé ses personnages dans l’époque, entre la révolution et la fin de la Monarchie qui s’est distinguée par le développement industriel, accessions de la bourgeoisie et naturellement le règne de l’argent.
Le roman ‘Jibonor Batot’ écrit par Birinchi Kumar Barua.
Une brève biographie de l’auteur ‘Birinchi Kumar Barua’.
Birinchi Kumar Barua est née le 16 octobre, 1908 à Nagaon, Assam. Il était un savant et un littérateur éminent du 20e siècle d’Assam. Il était le pionnier de l’étude du folklore dans le nord-est de l’Inde et a été l’un des nombreux fondateurs de l’université de Guwahati. Il a contribué beaucoup pour la littérature Assamais. En 1934 il a obtenu une maitrise en langue Pali de l’Université de Calcutta. En même temps, il a étudié le droit à l’université de Calcutta. En 1946, il est parti en Angleterre pour son doctorat. Avant de son départ en Angleterre, il avait écrit plusieurs livres, une courte histoire de la littérature Assamais et peut-être l’un des romans les plus importantes de la littérature assamaise moderne qui s’appelle Jibonor Batot.
Le titre ‘Jibonor Batot’ signifie le chemin de la vie et toute notre expérience dans le voyage de la vie. Dans ce roman, c’est le voyage de la jeune fille qui s’appelle Tagar avec toutes les difficultés. L’histoire est considérée comme une vraie représentation de la société assamais à cette époque.
L’histoire commence avec la description d’un mariage dans un village et par l’ambiance de ce mariage l’auteur reflète la société assamais du village en montrent la culture et la tradition. Aussi le voyage de la vie de Tagar nous permet à voir la vie du contexte culturel, patrimoine culturel et traditionnel de la société assamais en mis en lumière les contributions exceptionnelles par les femmes assamais.
De l’autre cote, le roman reflète la détresse des agriculteurs du village et comment les riches de la société traitent des paysans pauvres et aussi il y a un effritement inquiétant de la sécurité économique pour les familles des pauvres du village. En même temps, le roman illumine le bonheur et la joie des agriculteurs après la réussite en agriculture.
La vraie histoire du roman ‘Jibonor Batot’ se trouve sur le fait que c’est une histoire entre la nouvelle classe moyenne et les pauvres agriculteurs du village. Il y a un conflit culturel entre les valeurs traditionnelles et sa rupture avec la modernité. La situation perturbé le développement et la stabilité de la société.
L’auteur met en valeur l’enjeu des inégalités de genre. Tagar, a été force ase marier avec la personne qu’elle n’aimait pas. Les conditions semblent en effet réunies pour faire de ce groupe une catégorie particulièrement vulnérable dans la société, vivant sans perspective d’avenir. Il est clairement visible dans l’histoire que l’homme a été présente le supérieur de la société. Il y a nombreuses circonstances dans lesquelles les actions des hommes sont contestables mais rien ne surpasse leur pouvoir.
Du bon côté, c’est l’évolution du personnage de Tagar malgré tous les obstacles qui méritent d’être salué.
Le roman ‘L’amant’ écrit par Marguerite Duras.
Une brève biographie de l’auteur ‘Marguerite Duras’.
Marguerite Duras, nom de plume de Marguerite Donnadieu, est romancière, dramaturge, scénariste, réalisatrice et journaliste française. Elle passe toute son enfance au Vietnam. En 1932, alors qu’elle vient d’obtenir son baccalauréat, elle quitte Saïgon et vient s’installer en France pour poursuivre ses études. Marguerite Duras publie son premier roman, “Les Impudents”, en 1943. En 1950, elle est révélée par un roman d’inspiration autobiographique, “Un barrage contre le Pacifique”. Elle écrit en 1959 le scénario et les dialogues du film “Hiroshima mon amour” d’Alain Resnais, qui lui vaut d’être nommée pour l’Oscar du meilleur scénario original. En 1984, “L’Amant” est publié et obtient le prix Goncourt. C’est un succès mondial. Jean-Jacques Annaud en tire un film en 1992.
Le titre ‘L’amant’ nous donne l’idée que c’est une histoire d’amour. En gardent une relation amoureuse au centre, le roman nous amène vers une histoire intrigante de la perspective sociale et historique.
Parmi des autres aspects de ce roman dans le contexte de la réalité sociale, l’un de très important est l’intention de l’auteur à nous montre fortement le pouvoir de la société patriarcale. Le personnage central du roman, la jeune fille, a toutes les ambitions du monde mais c’est le pouvoir réel de la société patriarcale qui lui force d’être soumis. Pour elle, le désir pour prouver son existence était très forte. Elle est tombée amoureux avec l’homme chinois et bien sûr elle a le sentiment et l’émotion pour lui mais en même temps elle voulait remplacer le manque du patriarcat dans la famille. Mais nous pouvons observer tout au long du roman que c’est difficile de savoir la raison actuelle pour laquelle elle a commencé cette liaison. Il est possible de noter que la fille était constamment rejetée par sa famille. Avec le mort du père, la faiblesse du frère cadet, la folie de la mère et la brutalité du frère ainé, elle est la seule personne dans la famille qui est capable de remplir la part du patriarche. Aussi le rôle du père de l’homme chinois est comme une force dominante quand il prend la décision finale qui mène la fin de la relation entre les deux amants.
Dans ce roman, la race humaine existe comme un déterminant social, avec l’identité raciale fixe de déterminer sa position dans la hiérarchie sociale. En montrent une relation interraciale entre les deux amants, le roman essaie de souligner la vérité. Et finalement, nous pouvons voir que c’est la race humaine qui devient un facteur décisif avec le manque de stabilité financière pour l’objection de leur mariage. La société blanche dans la quelle elle vit ne soutient pas leur relation mais sa famille n’a interdit pas sa liaison parce qu’ils profitent de l’argent de l’amant chinois.
C’est un roman pour découvrir une vie pleine de richesse et de souffrance avec une histoire qui se passe largement hors de France, de la perspective d’une native dans une société coloniale.
Le rôle de genre joue un rôle majeur dans ce roman. Nous observons que les hommes sont considérés comme plus forts et courageux. Mais la mère de la fille a un rôle très compliqué. Peut-être parce qu’elle est une veuve et elle doit jouer le rôle de mère et aussi père pour ses enfants pour répondre aux besoins de sa famille. Donc, Marguerite Duras pour montre la réalité de la société et les pensées des gens ont placé les rôles des personnages d’une manière intéressante.
Le roman ‘ Pitrivitha’ écrit par Chandraprava Saikiani.
Une brève biographie de l’auteur ‘Chandraprava Saikiani’.
Chandraprava Saikiani est née le 16 mars 1901 en Assam. Elle était une combattante de la liberté, écrivaine et réformatrice sociale assamais considérée comme la pionnière du mouvement féministe en Assam. Elle a été la fondatrice de The All Assam Pradeshik Mahila Samiti, une organisation non gouvernementale travaillant pour le bien-être des femmes assamais. Elle était une poète réputé et une écrivaine prolifique. Elle a également publie un roman intitule Pitribhitha en 1937. Elle a été récipiendaire de la quatrième plus haute distinction civile indienne de Padma Shri pour l’année 1972 du gouvernement d’Inde.
‘Pitrivitha’, le nom signifie la maison paternelle comme l’histoire tourne autour de la maison du père de Madhavi, le personnage central du roman.
Ce roman nous amène vers une société où il y a plein de gens avides et la famille devient la victime de mauvaises intentions. Le comportement altruiste de Modor Samua, le père de Madhavi a amené le problème de leur famille et la réalité a mis en lumière après son mort. Il est possible d’observer par le personnage du père de Madhavi comment le service désintéresse peut avoir l’effet inverse dans la société. C’est encore le pouvoir de l’homme et la faiblesse de la femme qui devient de sujet central du roman et la société du village encourage la participation des hommes sur toutes les activités et les décisions.
Après tout ce que Madhavi a enduré, l’amour de Madhav était le seul espoir pour elle mais il a aussi disparu avec la décision de Madhav d’aller pour ses études et la fenêtre pour voir la beauté du monde a été fermée complètement.
Le roman nous a illustre la force brutale de l’humanité qui n’a aucune sympathie et comment l’égoïsme peut ruiner un foyer. La forte volonté de Madhavi a été pousse à la limite et pour sauver sa famille, elle s’est mariée à Damodar. Mais l’attente pour l’amant est restée inchangée et la douleur à la fin a entrainé sa mort. En montrant la vraie image de la société d’un village, ce roman reflète l’environnement immédiat et la triste réalité à cette époque.
Conclusion :
Les quatre romans avec les histoires différentes représentent avec succès la société en soulignant les enjeux sociaux. Les auteurs par les personnages important dans chaque roman dépeint la réalité profonde de la société. Je croix que tous les romans ont transmis un message puissant et le lecteur peut facilement réaliser la nécessite pour traiter ces questions. Nous apprenons que lorsque des gens ayant des cultures, des connaissances et des compétences différentes se réunissent avec une vision commune, nous pouvons accomplir de grandes choses. En placent la vie des quatre femmes au centre de l’histoire, les auteurs montrent leur patience, l’endurance, la forte volonté au milieu de tous les problèmes et surtout leur résistance et leur évolution jusqu’à la fin.
Référence:
Marguerite Duras, The Lover (L’Amant 1985), trans. Barbara Bray, London: Flamingo, 1986
Birinchi kumar Barua, Jibonor Batot,published by Chandan Dey, M.Sc. Bina Library, college Hostel Road, Panbazar, Guwahati- 781001, Assam
Chandra Prava Saikiani, Pitribhita, 1937
Seuji Pator Kahini, novel, published under pseudonym Rasna Baruwa, Shillong, edition 1, 1959; edition 2, 1963
Eugenie Grandet, Bruxelles, ed.Paperview, et Tours, La Nouvelle République,159 p.( La Bibliothèque de la Nouvelle Republique).