September 1, 2024

Impact of French Colonialism on Indian Society: A Critical Study of a Paper Canoe on the Ganges By K. Madavane

LOKOGANDHAR ISSN : 2582-2705
Indigenous Art & Culture

Mr. Prantik Biswas, Assistant Professor in French, Amity School of Foreign Languages, Amity University Kolkata

Dr.Pronobesh Ranjan Chakraborty, Assistant Professor in French, Assam University, Silchar

Abstract 

We are very well aware that Pondichery was officially a French colony from 1763 to 1954 while most of the Indian territories were being colonised by the British. Therefore, during the time the French Government was controlling the entire administration of this particular along with education, finance, health, law and order, etc. KichenassamyMadavane or K. Madavane was born in 1946 at Pondichery, he is a professor of French, a renowned writer, playwright, director and an Indian francophone short story writer. He is considered an Indian francophone writer because he writes in French being an Indian but the content of his works is always related to Indian stories – Indian mythology, French colonialism in India and the societal condition of India during French rule. For this particular paper, the researcher has chosen one of the novellas written by K. Madavane entitled «Un canot de papier sur le Gange» which is found in his famous collection of short stories Mourir à Bénarès (2010). In this short story, the writer shows us the effects of colonialism on the destiny of an excellent student named Fougerre and how the society used to accept the oppression of French colonists by resorting to indigenous mythology. So, this paper aims to discover how French diplomacy tried to imbibe their culture in Indian blood during the colonisation.

Key-words: India, France, colonialism, mythology, diplomacy etc

Résumé :

Nous avons bien su que Pondichéry était officiellement sous la décision des colons français de 1763 à 1954 lorsque la plupart des régions de l’Inde étaient colonisées par les Britanniques. Alors le gouvernement français contrôlait l’administration entière dans cette région particulière à cette époque-là comme l’éducation, la finance, la santé, la loi etc. Kichenassamy Madavane ou K. Madavane né en 1946 à Pondichéry, est un professeur de français, écrivain, dramaturge, metteur en scène et nouvelliste indien francophone. Il est considéré un écrivain indien francophone parce qu’il écrit en français en étant Indien mais le contenu de ses œuvres est toujours lié aux histoires de l’Inde- la mythologie indienne, le colonialisme français en Inde et la condition sociétale de l’Inde pendant l’action française. Pour cette communication particulière on a choisi une des nouvelles écrite par K. Madavane intitulée«Un canot de papier sur le Gange» qu’on trouve dans son recueil célèbre Mourir à Bénarès (2010). Au sein de cette nouvelle l’écrivain nous a bien démontré les retombées du colonialisme sur le sort d’un étudiant excellent s’appelait Fougerre et comment la société acceptait oppression des colons français en recourant à la mythologie indigène. Donc cette communication a pour but de découvrir comment la diplomatie française a essayé d’imbiber la culture française dans le sang des Indiens pendant leur colonisation.

Mots-clés : Inde, France, colonialisme, mythologie, diplomatie

Introduction

L’Inde est un pays qui a été gouverné par différents pays étrangers à différentes époques. Donc ce pays particulier est devenu enrichi avec diverses cultures qui sont apparu parfois comme les bénédictions pour ses citoyens et parfois comme les malédictions pour eux. Pondichéry est la capitale et la ville la plus peuplée du territoire de l’Union Puducherry, se situe dans le sud l’Inde. Ce territoire était sous la décision des colons français de 1763 à 1954 lorsque la plupart des régions de l’Inde étaient colonisées par les Britanniques. Alors le gouvernement français contrôlait l’administration entière dans cette région particulière à cette époque-là comme l’éducation, la finance, la santé, la loi etc. Kichenassamy Madavane ou K. Madavane né en 1946 à Pondichéry, est un professeur de français, écrivain, dramaturge, metteur en scène et nouvelliste indien francophone. Il est considéré un écrivain indien francophone parce qu’il écrit en français en étant Indien mais le contenu de ses œuvres est toujours lié aux histoires de l’Inde- la mythologie indienne, le colonialisme français en Inde et la condition sociétale de l’Inde pendant l’action française. Pour cette communication particulière on a choisi une des nouvelles écrite par K. Madavane intitulée«Un canot de papier sur le Gange» qu’on trouve dans son recueil célèbre Mourir à Bénarès (2010). Au sein de cette nouvelle l’écrivain nous a bien démontré les retombées du colonialisme sur le sort d’un étudiant excellent s’appelait Fougerre et comment la société acceptait oppression des colons français en recourant à la mythologie indigène. Donc cette communication a pour but de découvrir comment la diplomatie française a essayé d’imbiber la culture française dans le sang des indiens pendant leur colonisation.

Analyse/Contenu 

La nouvelle «Un canot de papier sur le Gange»  par K. Madavane joue un rôle très important pour examiner la relation culturelle entre L’Inde et la France c’est-à-dire comment les Français regardaient les Indiens même quand l’Inde a atteint l’indépendance des Britanniques. Les Britanniques ont quitté l’Inde mais quelques parts indiennes étaient encore gouvernées par les Français où ils ont fait leurs colonies comme Pondichéry, Karaikal, Mahé, Malabar et Chandernagor. À travers le recueil entier Mourir à Bénarès (2010) l’écrivain a dénoncé la mentalité des indiens d’accepter toutes les sortes de crises qui se passent chez eux et de recourir aux idéologies mythologiques pour se consoler et la nouvelle «Un canot de papier sur le Gange» qu’on a prise pour la discussion n’est jamais une exception dans cette considération.

La nouvelle s’ouvre avec une dénonciation sérieuse

«L’Inde est probablement le pays où on accepte le plus facilement l’emprise de la fatalité sur la vie des individus. La vie n’est pas juste. On le dit souvent.»[1]

Cette ligne particulière indique que comment les indiens acceptent la fatalité sur leur vie et accusent illogiquement leur sort. Fougerre est le personnage principal dans cette histoire qui était un étudiant excellent depuis son enfance dans toutes les matières et personne ne pouvait le dépasser dans la classe. Mais la cruauté du colonialisme a touché sa carrière ainsi que sa vie dans une telle manière qu’elle les a totalement détruites.Fougerre avait toutes les possibilités dans sa vie ; il était un garçon exceptionnellement doué qui aurait pu suivre une carrière brillante même en chirurgie. Il travaille maintenant comme un vendeur des billets de bus à Pondichéry où l’auteur le retrouve après longtemps et les deux amis se sont échangé leurs anciens sentiments, leurs anciens mémoires. Fougerre a raconté sa situation actuelle et familiale avec l’auteur où on a appris que cela fait vingt ans qu’ils n’ont pas eu un enfant ; ils ont beaucoup essayé mais il n’y avait pas de résultat. Mais un jour un mendiant leur a conseillé d’aller à Kashi pour accomplir quelques rites mythiques qu’il y a effectués avec sa femme Meenakshi et les époux ont été bénis avec leur fils Kartik. Kartik était aussi intelligent que son père, la plupart de temps il passait en étudiant ; malheureusement le dernier jour avant la fermeture des grandes vacances scolaires il était confiné dans la salle de classe et personne n’y a pas trouvé. Il y est mort à cause de la négligence de l’administration de l’école et après cet incident Fougerre s’est fermé dans sa chambre et est devenu fou au fil de temps ; à la fin un jour il est décédé à l’asile après une longue souffrance.

«En 1742 est nommé un nouveau gouverneur, Joseph François Dupleix (oui, comme la station de métro, à Paris !). C’est lui qui reçoit la lourde tâche de gérer sur place les retombées des conflits opposant en Europe Anglais et Français. Jeune homme ambitieux, marié à une jolie métisse, Dupleix ménera en quelques années Pondichéry à son firmament. Surtout, dans cette Inde aux richesses tant convoitées, il réalise combien la position des comptoirs demeure précaire tant qu’ils se limitent au commerce et se privent d’une assise locale plus solide. Sa politique, destinée à accroître l’influence française dans les affaires intérieures indiennes, porte rapidement ses fruits : Pondichéry devient une cité réputée et fastueuse, l’argent y coule à flots. Les commerçants s’enrichissent, ce qui ne manque pas de provoquer la suspicion et la jalousie des élites commerçantes restées en France.»[2]

Donc comme Pondichéry était un ancien comptoir français et Dupleix a commencé à diriger l’administration entière dans cette partie de l’Inde l’influence française y a joué son rôle activement. Par conséquence, la culture française a été injecté dans le sang des indigènes dans une telle manière que leur culture n’était pas confinée seulement officiellement mais elle les a également touchés à la maison. Le nom Fougerre est bien-sûr sonne insolite pour un Tamoul mais il y avait beaucoup de noms analogues à cette époque dans la capitale de Dupleix comme

«Arago, Bbaylone, Magry, Marius, Romulus, Tirouvanziam, Verone, Lionel, Simonel, Gonzalez, Forbin, Delamanche, Divanon, Décosta, Burgues, Labiche, Ladouceur, etc.»[3]

Alors c’est bien évident qu’en pratiquant leur culture on est devenu démis-Français quand il arrive aux noms. À ce temps-là ces noms ne sonnaient jamais étranges aux oreilles des indiens car on habitait en Inde mais on n’est pas encore pleinement devenu indien. Nous étions sur le sol de notre propre état mais nous ne pouvions pas jouir de notre indépendance. L’histoire toujours rend coupable les Britanniques cependant il y en avait beaucoup comme eux qui nous gouvernaient afin de nous exploiter, de nous garder au le deuxième rang de la société.

Un exemple le plus pertinent dans le contexte de la discussion cette nouvelle qu’on trouve quand Madame Armeil réprimande Fougerre pour dessiner la colonne d’Asoka comme le symbole le plus significatif de la mère patrie. Elle a pris ce dessin comme une insulte personnelle et une grande trahison. Elle était fâchée et a déchiré sans hésitation en mille morceaux ce magnifique dessin que Fougerre a dû mettre des heures à exécuter chez lui. En étant une enseignante elle se livre à la discrimination parmi les étudiants mixtes par rapport à la nationalité. On est venu chez nous pour nous civiliser mais non pour nous insulter, non pour nous oppresser, non pour nous châtier. Ici Madame Armeil n’a pas insultéFougerre mais la communauté entière tamoule et au sens général les Indiens. L’institutrice s’est moquée de Fougerre seulement pour dessiner un symbole national sur son cahier en disant :

«Tu n’es pas Indien, idiot. Tu es Français, mon vieux.»[4]

«Un canot de papier sur le Gange» nous fournit d’une belle image que comment le feu du colonialisme peut pousser un natif vers la fatalité, comment il peut endommager sa carrière pour toujours et comment il peut le tuer si brutalement. Un jour pendant la récréation quand Fougerre regardait ses camarades jouer au cercle de billes en accoudant sur le balcon un étudiant français (le fils d’un fonctionnaire français) a pris les deux pieds de Fougerre, l’a reversé et l’a jeté par-dessus le bord. Cette chute a fendu sa lèvre supérieure et l’a défiguré d’une façon permanente. Ce jour dans cet accident il pourrait mourir même sa tête était brutalement blessée ; il était assis au fond de la classe en subissant la blessure, sa chemise en sang et son visage méconnaissable.

Maintenant la question est pourquoi il lui a nuit de cette façon ? Est-ce que Fougerre a commis aucune erreur ? Quel était son infraction ? Pourquoi il a dû payer ce grand prix ?

La réponse sera car Fougerre est Indien, il est Tamoul et un Indien ne peut jamais dépasser un Français en études. Les colonisateurs sont toujours supérieurs par rapport aux peuples colonisés ; ils sont occidentaux et nous sommes orientaux.

Dans « L’Orientalisme », Said analyse le système de représentation dans lequel l’Occident a enfermé l’Orient – et même, l’a créé. Le livre est plus que jamais d’actualité, parce qu’il retrace l’histoire des préjugés populaires anti-arabes et anti-islamiques, et révèle plus généralement la manière dont l’Occident, au cours de l’histoire, a appréhendé « l’autre ».[5]

Au sein de cette nouvelle l’auteur s’adresse à l’étudiant français comme l’Autre ; ici il a recouru à l’emploi de l’ironie car s’ils peuvent nous parler l’Autre pourquoi nous ne pouvons pas le parler ? Ils nous considèrent inférieurs et d’une même façon nous les considérons le même alors. L’auteur n’a jamais mentionné son nom au cours de l’histoire à cause de sa peur comme elle se décrit mais en lui s’adressant l’Autre il l’abusé plutôt il a dénoncé le clan entier.

Kartik, le fils de Fougerre est mort dans la salle de classe après la fermeture de l’école seulement à cause la négligence de la direction de l’école ; un élève qui s’est perdu de l’école, on l’a cherché partout sauf à l’école et la direction de l’école n’a jamais senti le besoin de l’y chercher seulement pour une fois. À partir de la naissance à la mort de Kartik le passage entier est basé sur la mythologie indienne. Un mendiant a conseillé Fougerre et son épouse Meenakshi d’aller à Kashi où ils prieront Shiva et Parvati pour obtenir en enfant et laisser flotter au milieu du Gange un canot de papier avec le billet de 100 roupies. Si le canot naviguera leur vœu se réalisera. Fougerre a dit :

«Tout le monde va à Kashi pour mourir. Moi, je suis allé pour la naissance de mon fils.»[6]

On a deviné que Kartik criait quand il était renfermé dans la salle de classe :

«L’infernal et l’invisible chakravyu s’est mis en place et venait de se renfermer de nouveau sur abhimanyu. Tous preésents mais personne ne pouvait forcer ce cercle invincible. Où es-tu Arjun, mon père ? que fais-tu Subhadra, ma mère ? »[7][…]

Alors dans cette nouvelle à plusieurs reprises on a pris l’aide de la mythologie pour satisfaire son esprit quand on est en péril. Cette mentalité est fortement réprimandée par K. Madavane dans cette histoire dans une manière ironique. Nous toujours tenons responsable notre sort pour notre douleur, notre souffrance dans la vie. Mais est-ce que nous jamais posons des questions aux vrais coupables qui nuisent notre vie, notre société ? Non. Faire face à la limitation on accuse son destin mais on n’arrive pas aller contre le système. Ici le mot chakravyu porte le vrai sens du colonialisme, Arjun, Subhadra ils portent la signification des sauveurs de cette oppression.

Conclusion :

Pour conclure on peut dire qu’«Un canot de papier sur le Gange» a bien montré l’effet destructeur du colonialisme sur la vie des Indiens pendant le colonialisme français en Inde. En écrivant cette histoire Madavane a exhibé sa compétence d’utiliser l’ironie en se moquant de la mentalité des Indiens d’accepter la fatalité si facilement. Au sein de cette histoire Fougerre représente les nombreux de colonisés silencieux sous l’oppression des colons. La culture qu’ils voulaient établir dans notre pays ne peut jamais être une civilisation civilisée dans tous les aspects. Cette civilisation n’a pas de droits d’insulter les natifs, de détruire la carrière des autochtones, de pousser les indigènes vers la mort. Ils ont joué avec notre impuissance alors que nous prenions l’aide du concept de la mythologie ; Madavane ici n’est ni contre la mythologie directement ni pour elle, il l’a jeté à la considération des lecteurs. Même avant de mourir les sentiments de Fougerre étaient peints avec le cadre mythologique :

«Leur premier canot en billet de banque était bien stable sur les eaux du Gange paisible. Mais il n’a pas navigué bien longtemps.»[8]

C’est-à-dire dieux a bien béni son fils Kartik avec sa naissance mais il ne lui a pas donné la durée de vie.

Références :

Madavane, K. (2010b). Mourir à Bénarès: un recueil de nouvelles.

Madavane, K. (1998). La malédiction des étoiles, ou, Le Mahabharata des femmes. Pondicherry [Inde] : Samhita Publications.

Said, E. W. (1979). Orientalism. Vintage.

https://www.irenees.net/bdf_fiche-documentation-505_fr.html

[1] Madavane, K. (2010). Mourir à Bénarès: un recueil de nouvelles. P. 24

[2] https://www.pondichery.info/?page_id=11

[3]Madavane, K. (2010). Mourir à Bénarès: un recueil de nouvelles. P. 24

[4]Madavane, K. (2010). Mourir à Bénarès: un recueil de nouvelles. P. 25

[5] https://www.irenees.net/bdf_fiche-documentation-505_fr.html

[6]Madavane, K. (2010). Mourir à Bénarès: un recueil de nouvelles. P. 31

[7]Madavane, K. (2010). Mourir à Bénarès: un recueil de nouvelles. P. 34

[8]Madavane, K. (2010). Mourir à Bénarès: un recueil de nouvelles. P. 36